Voyager permet de se comparer. De recueillir des idées reproductibles dans son pays, ou d’en éloigner d’autres. De s’enrichir !

Je prends souvent le train en Franche-Comté. Et plusieurs fois, des nuisances m’empêchent de travailler : un bébé pleure, une personne écoute de la musique trop fort… Alors, lorsque je suis allé au Danemark et que j’ai découvert des sections de voitures où le silence était exigé, et d’autres plus bruyantes, j’ai trouvé l’idée particulièrement brillante ! Après, faut-il encore que le civisme guide les gens dans les bons compartiments.

Je fus davantage surpris en Chine. Nous étions dans un train à grande vitesse entre Shanghai et Beijing, allant jusqu’à 350 km/h (5 heures pour faire plus de 1000 kilomètres). Shanghai, une ville gigantesque : son agglomération est plus peuplée que la France… De nuit, une balade sur le Bund, avec « la Perle de l’Orient » illuminée, est vraiment magnifique ! Bref, nous étions dans ce train, et là, une annonce retentit et expliqua, en chinois puis en anglais, d’aller dans le couloir avec son bébé, s’il venait à pleurer. Une façon de garantir le calme, pour les autres passagers, dans les voitures !