Vous travaillez pour Départements de France. En quoi consiste vos missions ?
Je suis coordinateur de l’équipe sécurité pour les parcours avec André Bancala, connu sous le surnom de Dédé sur RMC. Et je prends aussi en charge la coordination et les appuis logistiques pour le département d’accueil sur le village grand public, on leur facilite l’accès et l’installation, et on les aide à faire leur promotion auprès du grand public
Ce n’est pas la première fois que vous participez à l’organisation du Tour de France. Vous en êtes à combien d’éditions ?
C’était la quatrième.
Votre meilleur souvenir ?
Lors du Tour de France hommes, le passage sur le circuit automobile Imola lors d’une étape en Italie.
Après, l’ambiance est sympa sur toutes les étapes
Et le Tour de France féminin, c’était une première ?
Non, c’est ma troisième édition. J’ai participé dès la première.
Quelle différence entre les Tours hommes et femmes ?
En termes de public, il y a autant de monde sur le féminin, ça marche bien. Après, en termes d’organisation, c’est beaucoup plus réduit donc on a moins de contraintes. C’est plus facile et les distances sont beaucoup plus courtes. Pour nous, c’est plus zen, on galère moins. Normalement, on n’est pas trop fatigués. Normalement… Là, on a quand même des gros transferts, d’une heure trente à chaque fois, c’est long…
Du coup, cela fait deux mois que vous êtes sur les routes ?
Je suis parti le 22 juin. Je suis rentré quatre jours. J’ai parcouru 12 000 km.
Les JO, comment cela s’est passé ?
C’était beau de l’extérieur, l’intérieur c’était autre chose. Cela a été dur, après on a fait notre boulot. Par exemple, la nouveauté cette année était les matelas sur les barrières. On était douze, on avait huit véhicules pour tout transporter, c’était un peu rock’n’roll.
Le plus dur cet été, la chaleur ?
Non, on n’a pas trop souffert de la chaleur. On n’a pas trop eu d’étapes chaudes. On a pris la flotte à Rotterdam. Par rapport à il y a deux ans où on avait souffert de la chaleur, ça va cette année. C’est supportable.
Le manque de sommeil ?
Ça par contre oui. Sur le féminin, normalement, ça va à peu près. Sur le tour hommes, c’est compliqué. On part à 4 h 30, 5 h. On a des gros transferts. On se couche vers 22 – 23 h. On ne fait pas des grosses nuits en général. Il faut réussir à s’endormir. On a peur de ne pas se réveiller le lendemain. Si on se loupe, on court toute la journée ! Il ne faut pas se louper.
C’est arrivé ?
Non. De ce côté, ça a été !
Et après, vacances ?
Non. Je suis rentré lundi 19 août, il y avait le Tour de l’Avenir mardi. Derrière, avec mon entreprise Boitaloc, j’organise la foire de Longwy. Il y a un festival de la bière qui se monte à Besançon. Puis le salon du chocolat… On verra ça en octobre.
Mais pas l’été prochain ? Vous resignez ?
Je ne sais pas. C’est des contrats d’un an. J’aime bien et la famille est habituée comme ce sont des passionnés du vélo. On verra !
Vous avez croisé d’autres Jurassiens sur ces événements ?
J’ai vu Valentin Bodrogi sur le Tour hommes qui bossait pour Tissot. Il a été licencié au sein de notre association Jura cyclisme.