Parallèlement à ces contraintes économiques, l’étude montre que 9 étudiants sur 10 sont profondément inquiets pour l’avenir de la planète. Cette éco-anxiété, particulièrement prononcée chez les étudiants français, pousse près de 50 % d’entre eux à considérer la lutte contre le gaspillage alimentaire comme une priorité environnementale. En effet, 80 % des étudiants identifient l’anti-gaspi comme une solution clé pour la protection de l’environnement.
Face à l’augmentation des prix, 95,5 % des étudiants ont dû modifier leurs habitudes de consommation. Beaucoup se sont tournés vers des applications anti-gaspi, avec près d’un étudiant sur deux utilisant ces plateformes pour économiser sur leurs achats alimentaires. Les stratégies adoptées incluent la création de listes de courses détaillées, la planification des repas, et une vigilance accrue pour éviter le gaspillage alimentaire. Ces mesures, bien qu’efficaces pour certains, ne suffisent pas à combler le manque à gagner pour beaucoup.
La directrice générale de Too Good To Go, Méleyne Rabot, souligne l’importance de fournir des solutions concrètes aux jeunes pour lutter contre le gaspillage alimentaire et alléger leurs dépenses. Les initiatives telles que les Paniers Surprises et les Colis anti-gaspi visent à répondre à cette double préoccupation économique et écologique.
En somme, la situation des étudiants français met en lumière un besoin urgent de solutions durables pour assurer une alimentation correcte tout en répondant aux défis environnementaux. La lutte contre le gaspillage alimentaire apparaît ainsi comme une voie prometteuse pour concilier ces enjeux et soutenir une génération soucieuse de son avenir et de celui de la planète.