« Le cheddar ressemble beaucoup au comté ! Il faut avoir un palais très développé pour sentir la différence », affirmait un restaurateur lors d’une de nos sorties de l’an dernier. Ce fut une de mes pires expériences dans la région !
Avec mes cousines, ma sœur et mon frère, nous avions offert à ma grand-mère un week-end en famille dans un camping du Haut-Jura. Après une petite balade vers une cascade, l’heure du déjeuner était là. Impossible de trouver au dernier moment une table pour huit (plus un bébé). Nous nous sommes donc rabattus sur le restaurant du camping. Un peu d’attente. Et voilà nos plats qui arrivèrent. Bientôt, une de mes cousines se rendit compte que dans son burger, le fromage était du cheddar au lieu d’être du comté comme indiqué sur la carte. Elle tenta quand même de le manger, mais le jugea assez vite comme le pire burger de sa vie. Non pas à cause du cheddar. Ce n’était juste pas terrible… Mais bon, au vu de la carte affichée devant l’établissement, je ne m’attendais pas non plus à des miracles !
Une mauvaise foi à ce point mérite toutefois d’être soulignée. Au moment de payer l’addition, ma cousine le signala, précisant au commerçant que ce serait bien de dire au moment du service en cas de changement de produits. « Comment faisait-on si je n’aimais pas le cheddar ? Et si j’avais une allergie et que vous changez un ingrédient sans me le dire », lui dit-elle. Remarques pertinentes. Il lui rétorqua : « que tout le monde se prend maintenant pour Philippe Etchebest. Que le cheddar ressemble beaucoup au comté ». Une partie de ma famille lança : « Nous sommes du pays du comté, ce n’est pas la même chose, non ! » Le commerçant accepta de faire un geste, demandant à ma cousine ce qu’elle souhaitait. « Un burger gratuit sur les huit couverts ? », suggéra-t-elle. Il n’était pas d’accord, cela faisait trop (une quinzaine d’euros). Il lui proposa 10% sur la note. Sauf que cela faisait environ… une quinzaine d’euros ! Une chose est certaine, nous ne remettrons jamais les pieds dans ce lieu.
