Hilaire de Chardonnet est né à Besançon le premier mai 1839. Il suivit les cours de la
faculté des sciences de notre capitale régionale puis fut un polytechnicien sur les mêmes bancs que Saadi Carnot.
Royaliste engagé, il se retire de la politique en 1883 à la mort du Comte de Chambord qui scelle le fin de ses espoirs de retour d’un pouvoir royaliste. Il reprend alors ses travaux de chercheur, crée un laboratoire dans sa maison et se passionne pour le téléphone, la photographie, les ultra-violets, l’automobile.
À 45 ans, le 23 décembre 1884 il dépose le brevet de la soie artificielle à base de collodion et de cellulose. C’est la célébrité. Son inventivité et les nombreux brevets qu’il dépose le propulsent président de l’Académie de Besançon.
En 1892, il fonde la société de la soie Chardonnet et commence l’exploitation industrielle de la soie artificielle. Son usine deviendra la Rhodiacéta au bord du Doubs en 1952 d’où sortiront Nylon et Tergal jusqu’en 1981.
