Chacun doit se sentir invité à ce festival. C’est l’occasion d’une rencontre autour d’ateliers culturels et créatifs plusieurs jours durant. Chacun(e) vient avec ses compétences.
« Cette année, précise Rémi Gonthier organisateur du festival, nous avons eu sur les 5 jours une centaine de personnes, issues de divers continents : algériens, géorgiens, canadiens, syriens …. Pour nous c’est une année record et surtout, nous ne connaissions pas 80 % des personnes présentes ».
Des ateliers ouverts à tous
Enfants et adultes pouvaient participer à tous les ateliers : chansons et comptines accompagnées au clavier et à la guitare, initiation à la musique ; comment réaliser des teintures avec des fleurs naturelles ; comment tricoter et crocheter et enfin des ateliers sur les animaux notamment en participant à la création d’un jeu de l’oie qui a fait la joie des enfants. Un jeu avec des règles particulières puisqu’il fallait reconnaître un animal par son cri, sa couleur ou son aspect.
Une troupe théâtrale d’enfants
La grande fierté de Rémi Gonthier est la formation en quelques jours seulement d’une troupe de théâtre avec des enfants qui ne se connaissaient pas et qui pour certains venaient juste d’arriver en France. Le spectacle portait sur la célèbre girafe Zarafa, donnée par le calife du Caire au roi de France George X en 1826 afin de renforcer les liens diplomatiques avec la France. Un spectacle imagé faisant voyager les spectateurs d’Alexandrie à Paris en passant par Marseille, Lyon et Poligny.